La spiritualité est-elle encore tabou? – Ouvrir la voie/voix.

La spiritualité est-elle encore tabou? – Ouvrir la voie/voix.

A travers mes posts et mes voyages, je choisis de partager avec vous mon chemin. Mes prises de conscience. Parce que je sais que l’on avance ensemble. Et même si nos expériences sont différentes, le but de chacun est le même : l’accès à la joie et à l’épanouissement. Alors, je souhaite que mes partages résonnent en vous pour vous aider et vous accompagner sur votre propre chemin. Tout comme je peux le vivre à travers le témoignage d’autres personnes. Nous avons tous à nous apporter les uns les autres. C’est ce que je crois. Il nous appartient d’ouvrir la voie/voix.

Pour ma part, tout a évolué de manière soudaine il y a quelques années après avoir vécu une expérience d’éveil merveilleuse et fulgurante qui changea ma vie à jamais.

Si j’ai fait du catéchisme dans mon enfance, je ne peux pas vraiment dire que je croyais en dieu. Je ne voyais pas comment un dieu pouvait tolérer toute la misère de notre monde.

A l’école, j’étais plutôt bonne en sciences. Dotée d’un esprit logique et rationnel. J’ai fait des études de chimie. Avec le recul, je me dis que c’était certainement pour moi une manière d’expliquer l’invisible. Et, jusqu’à cette expérience qui changea ma vie, je disais, à qui voulait l’entendre : « moi, je crois en la science, celle qui prouve et qui explique ».

Mais ça, c’était avant…

Il est des expériences qui bouleversent tout sur leur passage et qui nous amènent à reconsidérer notre vision du monde dans sa globalité.

Aujourd’hui, je m’interroge : la spiritualité serait-elle encore tabou?

Souvent, la spiritualité est associée à la religion. Je la place pour ma part au-dessus de celles-ci car je la vois comme la Source communes de toutes les religions. Elle est parfois observée avec un regard incrédule, comme un truc d’illuminés, un truc qui dépasse la raison et que la science ne peut expliquer. Pour le moment… 

Pourtant de nombreux scientifiques se penchent sur la notion de conscience, sur sa localisation, sur la fonction de la glande pinéale, symbole si présent dans de nombreuses civilisations, comme l’Egypte antique pour ne citer qu’elle.

Depuis la nuit des temps, sur tous les continents et dans toutes les cultures, des hommes et des femmes rapportent des expériences extraordinaires (dans le sens où elles sortes de l’ordinaire). Souvent, leurs récits dérangent. Parce qu’ils ne cadrent pas avec la vision du plus grand nombre. Mais est-ce le plus grand nombre qui définit la réalité? Ou serait-il possible que cette réalité échappe pour le moment à tout ceux qui ne sont pas encore prêts à la voir.

En 1633, Galilée a dû abjurer sa théorie selon laquelle la Terre tournait autour du Soleil. L’église l’accusait d’hérésie. « Et pourtant, elle tourne », avait-il marmonné, dépité.

Aujourd’hui, l’idée que la Terre tourne autour du Soleil ne choque plus personne. Cette vérité, comme toutes les autres, est passée par les différentes étapes que nous expose Schopenhauer : « Toute vérité passe par trois étapes, d’abord elle est ridiculisée, ensuite elle est violemment combattue et enfin, elle est acceptée comme une évidence. »

Oui, il y a des vérités qui dérangent, car elles remettent le socle même de nos croyances en question.

Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes, de par leurs propres expériences, ont une vision de la réalité différente de la majorité. Nombreuses sont celles qui taisent leurs expériences par peur d’être accusées d’hérésie par ceux qui vénèrent le dieu Science. Est-il si difficile de pouvoir admettre qu’il existe des choses que nous ne sommes pas encore en mesure de comprendre ni d’expliquer?

Depuis quelques années (2012 qui nous annonçait la fin d’un monde), les énergies de notre belle planète bleue (un peu éprouvée, il faut bien l’admettre) ne font que croître à vitesse grand V. Cette élévation du taux vibratoire de la planète a évidemment des conséquences sur chacun d’entre nous. Ces vibrations entrent en résonance avec nos propres énergies et nous invitent (un peu malgré nous) à monter nous aussi en vibrations. Mais pour cela, nous devrons réussir à nous défaire de toutes les énergies qui nous maintiennent dans la lourdeur et la douleur de la troisième dimension.

Alors oui, bien sûr, il n’est pas aisé de lâcher les souffrances auxquelles on s’est attaché et même parfois auxquelles on s’identifie depuis si longtemps. Par peur de l’inconnu, on résiste au changement que l’on ressent inconsciemment et énergétiquement. Mais aussi parce que ce chemin nous fait prendre conscience de notre grandeur et de notre infini potentiel. Et cela aussi ça peut être flippant. Surtout quand cela fait si longtemps que l’on se croit si petit.

Souvent, l’infini nous effraie. Et les limites nous rassurent. Paradoxal tout cela, n’est-ce pas?

Alors oui, c’est souvent plus facile de trouver un coupable à nos expériences douloureuses et d’en vouloir à la terre entière. C’est aussi pour cela que ce chemin spirituel a parfois mauvaise presse. La simple idée de se dire responsable de ce que nous ressentons peut paraître absolument insupportable. Alors, quand vous commencez à entendre, qu’en fait, vous avez choisi vos expériences de vies et vos épreuves pour grandir et évoluer d’un point de vue de l’âme… Non, décidément, là, c’est trop. Et pourtant…

Le monde serait-il enfin prêt à prendre en considération les millions de témoignages à travers le monde, les cultures, les religions, qui relatent des expériences aux frontières de la mort : expérience de sortie de corps, tunnel ou vortex lumineux, revue de vie, rencontre avec des êtres de lumière, amour inconditionnel incommensurable, état de béatitude infini, compréhension du jeu de la vie.

Notre âme a choisi d’incarner un rôle pour faire des expériences qui vont l’aider à ascensionner. Elle a choisi sa famille, ses amis. Elle a fait des pactes avec eux. Des pactes d’amour. Pour s’aider mutuellement à vivre ces expériences en jouant des rôles les uns pour les autres. Toutes les personnes autour de vous sont en fait des amis avec qui vous avez choisi de vivre ces expériences. Même les plus douloureuses. De vie en vie, nos expériences seront différentes. Nous serons amenés à jouer chaque rôle : les deux côtés de l’expérience. La victime tout autant que le bourreau. Tout comme, dans cette vie, à des degrés différents, vous avez souffert et vous avez fait souffrir. Pour expérimenter les deux côtés d’une expérience…

A la fin de notre vie, notre âme continue son chemin. Elle rentre à la maison. Elle retrouve les êtres rentrés avant elle. Elle baigne à nouveau dans cet amour infini et inconditionnel et observe le chemin parcouru dans cette vie et les apprentissages qu’elle a faits. Beaucoup d’expérienceurs (ceux qui ont fait des expériences aux frontières de la mort) reviennent avec cette question qui leur a été posée dans l’au-delà : « comment as-tu aimé? »

Car en réalité, chacune de nos expériences a pour but de nous rapprocher de l’amour. Il s’agit de tendre vers cet amour inconditionnel, en conscience. Il s’agit de guérir nos blessures pour retrouver notre véritable liberté d’agir, et non pas d’être prisonnier de nos réactions égotiques.

Le but de nos vies est de passer de la peur à l’amour. Non pas en rejetant la peur, que nous continuerions alors d’entretenir, mais plutôt en accueillant la peur, pour l’envelopper d’amour. Et ainsi dissoudre la dualité dans l’unité.

Le chemin consiste à pacifier toutes les parts de soi. Oui, il est long et difficile. Il s’agit du chemin d’une vie. Voire même de plusieurs. Mais il est beau et libérateur. C’est un chemin d’amour et de lumière.

Il s’agit d’aller au-delà de la sensation de vide et de séparation pour retrouver la plénitude, la complétude. L’Unité.

Morgane Le Moelle 

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Cet article a 1 commentaire

  1. Une pensée pleine de sens, comme celle du partage et donc des possibles. Qu’il est doux ce décor des multiples, surtout quand il apparaît aux reliefs d’une conscience averti…

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